Table des matières

Jeannine GUICHARDET (1930-)

Rédactrice principale : Christelle Girard

1. Éléments biographiques

Jeannine Guichardet est née le 8 avril 1930 à Paris (XIVe arrondissement). Elle commence ses études au Cours complémentaire de Saint-Denis et les poursuit au collège de Pantin, collège dans lequel les langues anciennes ne sont pas enseignées (raison pour laquelle elle préparera l’agrégation de lettres modernes et non de lettres classiques). Dans ce collège, l’enseignante d’histoire Marguerite Drevon, à laquelle Jeannine Guichardet dédie sa thèse, la marque fortement et influencera ses recherches à venir sur les entrelacs de l’histoire et de la littérature. Elle étudie ensuite un an au lycée Jules Ferry en 1949-1950 pour préparer le concours d’entrée à l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud.

a. Diplômes

Elle obtient le Baccalauréat Philo-Lettres en juillet 1949 ; le Certificat d’Études Littéraires Générales en juin 1951 ; et le Certificat d’Études Supérieures de Psycho-Pédagogie en novembre 1952. Elle obtient la Licence de Lettres modernes en juin 1960 et le Diplôme d’Études Supérieures en Juin 1961. Elle est ensuite reçue au CAPES de Lettres modernes (1961) puis à l’agrégation de Lettres modernes (1962).

b. L’enseignement dans le primaire et le secondaire

Issue d’une famille modeste, Jeannine Guichardet travaille très tôt. Elle mène ainsi de front ses études dans le supérieur et son enseignement dans le primaire et le secondaire. En 1950 elle entre sur concours à l’École Normale d’institutrices de Paris en formation professionnelle. Elle en sort en 1952. De 1952 à 1953, elle est institutrice à Bagnolet. Elle est ensuite institutrice à l’École Annexe de l’École Normale (1953-1957). De 1957 à 1959, elle est professeur de Cours complémentaire à Paris (successivement rue Jouffroy et rue Tandou). Elle est détachée à l’IPES de Paris (à la Sorbonne) pendant l’année scolaire 1959-1960. Elle est ensuite professeur stagiaire au CPR (1960-1961), puis en sursis d’intégration pour préparer l’agrégation (bourse d’agrégation – 1961-1962). Professeur agrégée, elle est nommée au lycée mixte de Meaux (1962-1963) puis au lycée Paul Valéry à Paris (1963-1967).

c. - Vie privée

Jeannine Guichardet rencontre en 1957 son futur époux, Alain Guichardet, ancien élève de la rue d’Ulm, mathématicien, qui sera professeur à l’École polytechnique. Le couple d’enseignants-chercheurs a deux enfants : Hélène (née le 5 décembre 1963) et Jérôme (né le 22 septembre 1970).

2. Activités professionnelles

a. Carrière universitaire

- Enseignement

Jeannine Guichardet est d’abord assistante à la Sorbonne (1967-1970) puis à Paris III, à l’UER de Littérature française (1970-1973). Elle assure ensuite, successivement dans cette même UER, les fonctions de Maître assistante, puis de Maître de conférences, entre 1973 et 1987. Elle accède en 1987 au rang de Professeure, toujours à Paris III, dont elle est à présent Professeure émérite.

Elle dirige des Maîtrises et anime des séminaires de Maîtrise et DEA. Elle assure la préparation au CAPES de Lettres modernes (avec des cours allant du XVIe au XXe siècle) pendant quatorze ans. Elle enseigne également en première et troisième années et dans des UE libres. Elle donne notamment des cours sur les relations entre les Arts et la Littérature aux XIXe et XXe siècles.

- Recherches

Elle devient Docteur d’État le 30 avril 1982, avec la mention Très Honorable, à l’unanimité du jury, en soutenant une thèse intitulée Balzac archéologue de Paris – devant un jury composé de Madeleine Ambrière, Pierre-Georges Castex (directeur), Pierre Citron, Maurice Ménard et Arlette Michel. Cette thèse est couronnée par l’Académie des Sciences morales et politiques. Elle écrit de nombreux articles et collabore à la nouvelle édition de La Comédie humaine dans la collection de la Pléiade. Elle participe à de nombreux colloques en France et à l’étranger, à des séminaires variés et à des centres de recherches divers (voir ci-dessous).

b. Autres

- Distinctions

Jeannine Guichardet est Chevalier des Palmes Académiques depuis 1976, et Officier depuis 1983. Suite au prix décerné pour sa thèse de Doctorat, elle est Lauréate de l’Académie des Sciences morales et politiques (1982).

- Administration et autres responsabilités collectives

Elle participe à plusieurs commissions (cursus, spécialistes, etc.). Elle est élue au Conseil scientifique et au Conseil de gestion de l’UER de Paris III. Elle est responsable du Diplôme d’Études Régionales Paris-Île de France. Elle est élue directrice adjointe de l’UER en 1983, fonctions assurées durant l’année universitaire 1983-1984. Elle est membre du Centre de Recherches Imaginaires et Créations (CRIC) de Chambéry et du Centre de Recherches Révolutionnaires et Romantiques de Clermont-Ferrand. Elle prend la direction du Centre de Recherches Imaginaire et Civilisation aux XIXe et XXe siècles à Paris III (1989-1990). Elle succède ainsi au créateur de ce centre, Max Milner, collègue avec lequel elle a souvent travaillé, qu’elle admirait et qui l’a particulièrement influencée.

3. Champ chronologique

4. Perspectives critiques et méthodologiques

5. Objets d’étude

a. Auteurs :

b. Genres :

c. Thèmes :

6. Bibliographie

a. Ouvrages :

b. Éditions

Participation à l’édition Pléiade en 12 volumes (1976-1981) de La Comédie humaine sous la direction de P-G. Castex :

c. Ouvrages dirigés

d. Articles