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Paul-Antoine Berret est né le 12 avril 1861 à Paris, et mort le 4 septembre 1943 à Saint-Vérand (Isère). | Paul-Antoine Berret est né le 12 avril 1861 à Paris, et mort le 4 septembre 1943 à Saint-Vérand (Isère). | ||
- | Il grandit à Saint-Marcellin, dans l’Isère. Issu d’une famille de gens de robe (juges, avocats, huissiers, avoués), il est le fils de Jules (1839-1912), agent d’assurance, et de Marie Letocard de Malleville (1840-1903). Il épouse en premières noces Marguerite Marie Eugénie Chollier-Molière, née en 1839, qui lui donnera une fille, Suzanne, décédée en 1928. Devenu veuf en 1923, il se remarie en 1925 avec Marie-Ange Bidal (1883-1936). Veuf pour la seconde fois, il épouse finalement la nièce de sa précédente épouse, Marie-Louise Bidal (1910-1960). | + | Issu d'une famille de gens de robe (juges, avocats, huissiers, avoués) établie à Saint-Marcellin, dans l'Isère, il est le fils de Jules (1839-1912), agent d’assurance, et de Marie Letocard de Malleville (1840-1903). Il épouse en premières noces Marguerite Marie Eugénie Chollier-Molière, née en 1839, qui lui donnera une fille, Suzanne, décédée en 1928. Devenu veuf en 1923, il se remarie en 1925 avec Marie-Ange Bidal (1883-1936). Veuf pour la seconde fois, il épouse finalement la nièce de sa précédente épouse, Marie-Louise Bidal (1910-1960). |
Politiquement, Paul Berret est un républicain aux idéaux libéraux, humanistes et anticléricaux, défenseur de la méritocratie scolaire et universitaire. En 1905, il organise à Saint-Vérand un banquet républicain en faveur de l’école laïque, pour défendre le maire, qui vient d’être mis en minorité par des conseillers municipaux « réactionnaires ». Bien qu’il se soit marié religieusement en 1925, il ne semble pas avoir été un catholique fervent – sauf à la fin de sa vie où, malade et affaibli, il se rapproche de la religion. | Politiquement, Paul Berret est un républicain aux idéaux libéraux, humanistes et anticléricaux, défenseur de la méritocratie scolaire et universitaire. En 1905, il organise à Saint-Vérand un banquet républicain en faveur de l’école laïque, pour défendre le maire, qui vient d’être mis en minorité par des conseillers municipaux « réactionnaires ». Bien qu’il se soit marié religieusement en 1925, il ne semble pas avoir été un catholique fervent – sauf à la fin de sa vie où, malade et affaibli, il se rapproche de la religion. | ||
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==== a. Carrière universitaire ==== | ==== a. Carrière universitaire ==== | ||
- | Reçu au baccalauréat ès lettres à l’âge de 16 ans, Paul Berret poursuit ses études au lycée Louis-Le-Grand et en Sorbonne. Il passe avec succès l’agrégation de lettres en 1894. Sa thèse principale porte sur //Le Moyen Âge européen dans « la Légende des siècles » et les sources de Victor Hugo// ; sa thèse secondaire sur //La philosophie de Victor Hugo en 1854-1959 et deux mythes de « La Légende des siècles » : « Le Satyre », « Pleine mer – plein ciel »//. Soutenues en 1910, elles sont publiées respectivement en 1911 et 1910. | + | Paul Berret fait toutes ses études (primaires, secondaires, supérieures) à Paris. Reçu au baccalauréat ès lettres à l'âge de 16 ans, il poursuit ses études au lycée Louis-Le-Grand et en Sorbonne. Il passe avec succès l’agrégation de lettres en 1894. Sa thèse principale porte sur //Le Moyen Âge européen dans « la Légende des siècles » et les sources de Victor Hugo// ; sa thèse secondaire sur //La philosophie de Victor Hugo en 1854-1959 et deux mythes de « La Légende des siècles » : « Le Satyre », « Pleine mer – plein ciel »//. Soutenues en 1910, elles sont publiées respectivement en 1911 et 1910. |
Berret sera ensuite chargé d’un cours de littérature française à la faculté de Lille. Il prend sa retraite en 1926. | Berret sera ensuite chargé d’un cours de littérature française à la faculté de Lille. Il prend sa retraite en 1926. | ||