1835-1865
Les recherches de Michel Granger ont d’abord porté sur la représentation de soi dans l’œuvre de Thoreau depuis les perspectives ouvertes par l’utilisation de certains concepts de la psychanalyse dans le domaine des études littéraires, notamment autour de la question du narcissisme, et ce, à partir de sa lecture de Freud, mais aussi d’André Green, Guy Rosolato, Jean Guillaumin et Didier Anzieu. Après sa thèse et l’ouvrage qui en est issu (Henry D. Thoreau : Narcisse à Walden, PU de Lyon, 1991), il s’est intéressé au rapport de Thoreau avec l’environnement non-humain, à la façon dont il investit, interprète et transforme le paysage qu’il contemple et qui devient, ce faisant, l’univers mental auquel son écriture s’efforce de donner forme. Depuis plusieurs années, Michel Granger consacre l’essentiel de son travail à l’édition critique d’œuvres de Thoreau pour la maison d’édition « Le Mot et le Reste » (cf. bibliographie ci-dessous).
Henry David Thoreau, ainsi que Herman Melville, Nathaniel Hawthorne et Henry Adams
l’essai et le journal ; l’autobiographie ; le roman. Plus généralement, Michel Granger s’est intéressé à des textes de nature hybride
La « Renaissance américaine », c’est-à-dire ces auteurs qui, à l’instar d’Emerson, Melville, Hawthorne ou Thoreau, donnent à la littérature américaine autour de 1850 un élan et un souffle qu’elle n’avait pas connu jusque là.
la représentation de soi, le rapport à l’espace