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Maurice LEVAILLANT

Rédacteur principal : Jordi Brahamcha-Marin

1. Éléments biographiques

Maurice Louis Levaillant est né le 17 avril 1884 à Crépy-en-Valois (Oise), et décédé le 26 mai 1961 à Montmorency (Oise, aujourd’hui Val-d’Oise).

Ferdinand Gustave Levaillant, père de Maurice, est pharmacien. Il décède alors que Maurice a 7 ans. Son grand-père maternel était forgeron et petit constructeur de machines agricoles. Des deux frères de Maurice Levaillant qui atteignent l’âge adulte, l’un deviendra directeur des bauxites du Midi et l’autre professeur de physique (Christophe Charle, voir bibliogaphie).

Maurice est « interne au collège religieux de Pont-Audemer, dirigé par un de ses cousins » ; il reçoit « deux prix au concours général de l’enseignement privé », et devient bachelier ès lettres en 1900 (Christophe Charle).

Il se marie en 1910 avec Julia Robin (1883-1954), dont il aura deux fils, Marcel (1911-1953) et Jean (1917-2004), professeur de littérature à l’université Paris VIII.

Maurice Levaillant est « de tradition catholique redevenue active à la fin de sa vie, après la mort de sa femme et de son fils ». Il est « républicain de tendance centriste, hostile à Vichy ; sans engagement partisan » (Christophe Charle).

2. Activités professionnelles

a. Carrière universitaire

Maurice Levaillant fait sa khâgne au collège Stanislas et obtient une licence de lettres en 1901. Il intègre l’École normale supérieure, en 1902, au rang de 2e, et obtient l’agrégation de lettres, en 1906, au rang de 2e encore.

Il devient docteur ès lettres en 1936, avec une thèse sur Chateaubriand, Madame Récamier et les « Mémoires d’outre-tombe ». Sa thèse complémentaire consiste en une édition critique de deux livres des Mémoires d’outre-tombe.

Il est chargé de conférence auxiliaire à la Faculté des lettres de Paris de 1928 à 1930. Dans la même institution, il est ensuite suppléant de Daniel Mornet (1932), Georges Ascoli (1933) et Jean Pommier (1936-1937). Professeur de 1re supérieure préparatoire au lycée Louis-le-Grand en 1936-1937, il est élu maître de conférences en littérature française moderne et contemporaine à la Faculté des lettres de Paris, poste qu’il occupe à partir du 1er avril 1937. Il devient professeur sans chaire le 1er novembre 1937. À partir de cette même année, il est délégué comme maître de conférences à l’École normale supérieure (à Ulm jusqu’en 1954, et à Sèvres jusqu’en 1941). En 1941, il devient professeur d’histoire de la littérature française moderne et contemporaine. Admis à la retraite en 1953, il devient professeur honoraire en 1954.

Il est le fondateur (1930), et le premier président jusqu’à sa mort, de la Société Chateaubriand.

b. Autres

Maurice Levaillant a enseigné dans le secondaire : chargé de suppléances au collège Rodin et au lycée Condorcet (1913-1918), professeur de seconde au lycée de Sens (1918-1919), professeur de première et de quatrième à l’École alsacienne (1919-1924), professeur au lycée Condorcet (1924-1936).

Il poursuit tout au long de sa vie une riche activité littéraire : il est secrétaire de La Revue des poètes de 1907 à 1914, et rédacteur littéraire au Figaro de 1910 à 1934 (il y tient les rubriques « Lectures françaises » et « Questions de littérature et d’histoire ».) De 1906 à 1913, il est le secrétaire de Francis Chevassu, courriériste et critique dramatique, collaborateur au Gaulois, à la Revue des deux mondes, au Figaro. La Muse française, lancée en 1922, l’indique comme l’un de ses fondateurs. Il publie de nombreux poèmes en revues et en recueils.

Il s’adonne également à l’écriture théâtrale : L’Aveu est joué à Comœdia en 1907, La Voix de Corneille dit à la Comédie-française en 1913.

Il obtient le Prix national de poésie en 1910, le Prix Maillé-Latour-Landry de l’Académie française en 1914, le Prix de la République (décerné par la Société des Gens de lettres) en 1921, le Prix Alfred Née de l’Académie française en 1922, le Prix Broquette-Gonin de l’Académie française en 1932 et le Grand Prix littéraire de l’Académie française en 1949.

Il est élu à l’Académie des Sciences morales et politiques en 1953, au fauteuil de Fortunat Strowski. Pendant la Grande Guerre, il est mobilisé dans les Services auxiliaires, délégué auprès du préfet des Ardennes, Secrétaire Général adjoint de la Commission supérieure des Réfugiés au Ministère de l’Intérieur (Maurice Levaillant in memoriam, voir bibliographie).

2. Champ chronologique

Maurice Levaillant est un spécialiste du XIXe siècle, avec un fort accent mis sur la première moitié du siècle.

4. Perspectives critiques et méthodologiques

Maurice Levaillant fait partiellement siennes les méthodes de l’histoire littéraire à vocation scientifique, d’inspiration lansonienne, alors dominantes dans l’université française. Il salue d’ailleurs la mémoire de Lanson dans son hommage à Fortunat Strowski, son prédécesseur à l’Académie des Sciences morales et politiques, prononcé en 1954. « Nous savons tous […], commente Victor-L. Tapié, de quelle manière irréprochable et probe Maurice Levaillant a pratiqué des méthodes austères avec toute la soumission qu’elles exigent à leur objet. Nous admirons sa minutieuse recherche des sources et des influences, sa quête de renseignements précis, sa vigilance à étudier les variantes du texte, son scrupule d’analyse pour expliquer les mécanismes d’un style. » (In memoriam, p. 37).

Mais Levaillant n’appartient pas à la première génération, souvent plus militante, des disciples de Lanson, et il s’écarte parfois d’un trop strict positivisme. Pierre Clarac, en 1965 (voir bibliographie), souligne combien son interprétation de la « Tristesse d’Olympio » se méfie de toute réduction du texte littéraire à l’anecdote (p. 15). Jean-Albert Bédé note ainsi, dans une recension de sa thèse (voir bibliographie), que « l’histoire littéraire, telle que M. Levaillant la conçoit et la caractérise quand il ne se laisse pas dominer par une excessive prudence ou une excessive modestie, n’est pas seulement érudition et exposition, mais intuition et résurrection, c’est-à-dire poésie » (p. 364). Une page plus loin, le même critique définit ainsi la méthode du récent docteur d’État : « Il concilie la méthode positive, – collation de faits et de documents, approche extérieure et descriptive, – et ce qu’il y a de meilleur dans la méthode bergsonienne, à savoir cette sympathie agissante et passive tout à la fois, sympathie de l’intelligence et du cœur aussi, qui pénètre l’objet étudié et s’efforce de le recréer par le dedans. » Pierre Clarac décèle la même double filiation, lansonienne et bergsonienne (p. 16-17). Plusieurs commentateurs, soucieux de ne pas faire de Levaillant un positiviste étroit, soulignent combien sa sensibilité de poète vient fréquemment relever son austérité d’érudit.

5. Objets d’étude

Levaillant est un grand spécialiste de Chateaubriand, auteur d’études et d’éditions critiques qui ont fait date. On lui doit aussi des travaux importants sur Juliette Récamier, Lamartine et Hugo. Plus secondairement, il a écrit sur Mérimée, Sainte-Beuve, Vigny, Benjamin Constant…

6. Bibliographie

a. primaire

- ouvrages personnels

  • 1906 : Le Miroir d’étain, Paris, Plon (recueil de poèmes).
  • 1910 : Le Temple intérieur, Paris, Grasset (recueil de poèmes).
  • 1913 : Les Pierres saintes : Versailles, Saint-Denis, Malmaison, Paris, Dorbon l’aîné (recueil de poèmes et de textes en prose).
  • 1918 : Le Guide du réfugié et du rapatrié, Paris, Grasset (guide juridique et administratif).
  • 1918 : Sous les mêmes étoiles, poème à l’Amérique latine, Paris, Groupe français de publications artistiques (poème publié en plaquette).
  • 1921 : Des vers d’amour, Paris, Garnier frères (recueil de poèmes).
  • 1921 : La Porte secrète, Paris, Delalain (contes).
  • 1922 : Splendeurs et misères de M. de Chateaubriand, Paris, Ollendorff. Réédition chez Albin Michel en 1948, augmentée de chapitres nouveaux, sous le titre Splendeurs, misères et chimères de M. de Chateaubriand.
  • 1925 : La Porte d’azur, poèmes (1909-1914), Paris, Mercure de France.
  • 1926 : Les Tombes célèbres, Paris, Hachette (brève évocation historique des tombes célèbres de Paris).
  • 1928 : Pierre de Nolhac, Paris, La Lampe d’argile.
  • 1932 : Âmes et paysages d’Île-de-France, Paris, Société des Bibliophiles du Faubourg.
  • 1936 : Chateaubriand, Madame Récamier et les « Mémoires d’outre-tombe », Paris, Delagrave (thèse de doctorat ès lettres). Réédité en 1947.
  • 1944 : Lamartine en Italie en 1920, avec une Méditation et des lettres inédites, Paris, Flammarion.
  • 1945 : Victor Hugo, Juliette Drouet et la « Tristesse d’Olympio », Paris, Delagrave (réédition augmentée de l’étude publiée en 1928 avec le fac-similé du manuscrit du poème).
  • 1951 : Le Véritable Chateaubriand, Oxford, The Clarendon Press (tiré d’une conférence).
  • 1954 : La Crise mystique de Victor Hugo, 1843-1856, Paris, José Corti.
  • 1954 : Entre l’ombre et mon cœur, poème, Paris, José Corti.
  • 1954 : Notice sur la vie et les travaux de Fortunat Strowski, Paris, Académie des Sciences morales et politiques (hommage à son prédécesseur, prononcé devant l’Académie).
  • 1956 : Madame de Staël et Madame Récamier : une amitié amoureuse, Paris, Hachette. Traduction anglaise en 1958, par Malcolm Barnes, sous le titre The Passionate Exiles: Madame de Staël and Madame Récamier (Londres, George Allen & Unwin Ltd.).
  • 1958 : Les Amours de Benjamin Constant, Paris, Hachette.
  • 1960 : Chateaubriand, prince des songes, Paris, Hachette (recueil d’essais).

- participation à des ouvrages collectifs

  • 1934 : « Le premier Ruy Blas et les trois Don César », in Mélanges offerts à Joseph Vianey, Paris, Les Presses françaises, p. 369-378. Réimprimé en 1973 par Slatkine Reprints.
  • 1940 : « La suppression du livre De l’Allemagne en 1810 », in Mélanges de philologie et d’histoire littéraire offerts à Edmond Huguet, Paris, Boivin & Cie, p. 411-430.
  • 1951 : « Un drame inconnu de Victor Hugo : Mille francs de récompense », in Mélanges d’histoire littéraire offerts à Daniel Mornet, Paris, Nizet, 1951, p. 199-208.
  • 1952 : « Balzac visionnaire de la réalité », in Balzac : le livre du centenaire, Paris, Flammarion, 1952, p. 33-36.
  • 1958 : « Le romantisme », in Émile Henriot (dir.), Neuf siècles de littérature française : des origines à nos jours, Paris, Delagrave, p. 369-502.

- articles

[R2M : Revue des Deux Mondes]

  • – « Chateaubriand et son ministre des Finances, d’après une correspondance inédite », R2M, 1er et 15 juin, 15 juillet et 1er août 1922, p. 603-638, p. 850-876, p. 394-415, p. 650-670.
  • – « Le centenaire des Nouvelles Méditations (1823-1923) », R2M, 15 septembre 1923, p. 385-418.
  • – « Un ami de collège de Lamartine, Prosper Guichard de Bienassis (lettres et vers inédits) », R2M, 15 novembre et 1er décembre 1924, p. 329-360 et p. 607-638.
  • – « La jeunesse inquiète de Lamartine », La Revue hebdomadaire, 1925, t. 8 (août), p. 538-560, et t. 9 (septembre), p. 50-65, p. 159-173 et p. 285-299.
  • – « Les étapes de Prosper Mérimée », La Revue hebdomadaire, 1926, t. 12 (décembre), p. 421-440, et 1927, t. 1 (janvier), p. 27-48.
  • – « Victor Hugo et la Tristesse d’Olympio », R2M, 1er et 15 décembre 1926, p. 135-155 et p. 335-354.
  • – « Dans l’atelier de Victor Hugo », R2M, 1er mai 1930, p. 162-189.
  • – « Émile Deschamps et les littératures étrangères », La Muse française, 10 juillet 1930, p. 559-563.
  • – « Avant les Harmonies : lettres au vicomte de Fontenay (1820-1830) », R2M, 15 septembre 1930, p. 431-451 (sur Lamartine).
  • – « Un chapitre nouveau des Mémoires d’outre-tombe, d’après le manuscrit Champion », R2M, juillet 1933, p. 140-151 (avec Édouard Champion).
  • – « Chateaubriand et Mme Récamier au château de Coppet », R2M, 1er octobre 1935, p. 681-687.
  • – « Chateaubriand peintre de Juliette Récamier », R2M, 15 octobre 1936, p. 848-867.
  • – « Chateaubriand et Madame de Custine : documents inédits », R2M, 1er janvier 1938, p. 158-182.
  • – « Victor Hugo et l’apothéose du souvenir : documents inédits », R2M, 1er juin 1940, p. 550-558.
  • – « Chateaubriand, Charles X et la duchesse de Berry », R2M, 1er et 15 mars 1943, p. 20-33 et p. 191-204.
  • – « Benjamin Constant et Madame Récamier », Revue de Paris, 52e année, n° 4, juillet 1945, p. 15-32.
  • – « Chateaubriand et les secrets de la duchesse de Berry : pages inédites des Mémoires d’outre-tombe », R2M, 1er juillet 1948, p. 3-21.
  • – « Les lettres de Chateaubriand à Madame Récamier », R2M, 15 septembre 1951, p. 304-321.
  • – « Quand Shakespeare à Jersey parle à Victor Hugo », Revue de littérature comparée, vol. 26, janvier 1952, p. 296-312.
  • – « Notes sur Cécile de Benjamin Constant », Revue d’histoire littéraire de la France, 52e année, n° 1, janvier-mars 1952, p. 81-83.
  • – « Le vrai Victor Hugo », Europe, février 1952, p. 76-77.
  • – « La crise mystique de Victor Hugo à Jersey », R2M, 15 mai et 1er juin 1952, p. 352-364 et p. 574-589,
  • – « Les lettres de Mme de Staël à Mme Récamier », R2M, 1er avril 1953, p. 459-467.
  • – « La dernière lettre d’amour de Flaubert à Louise Colet », R2M, 1er juillet 1954, p. 139-145.
  • – « Victor Hugo mystique », 15 septembre 1954, R2M, p. 273-279.
  • – « Daniel Mornet », Revue d’histoire littéraire de la France, 54e année, n° 4, octobre-décembre 1954, p. 417-422 (article nécrologique).
  • – « Les amours d’Alfred de Vigny et de Louise Colet : lettres inédites », R2M, 15 janvier et 1er et 15 février 1956, p. 253-264, p. 394-407 et p. 664-681 (avec Marc Varenne).
  • – « Le centenaire des Contemplations », Revue d’histoire littéraire de la France, 56e année, n° 4, octobre-décembre 1956, p. 481-484.
  • – « Mise en accusation de Benjamin Constant », Revue de Paris, 63e année, n° 11, novembre 1956, p. 165-166.
  • – « Le centenaire de Madame Bovary : poésie et réalisme », R2M, 15 avril 1957, p. 623-642.
  • – « Le secret de Corinne », R2M, 1er juin 1958, p. 476-485 [sur Corinne de Mme de Staël].
  • – « Les “vingt sous” de M. de Lamartine », R2M, 1er mars 1961, p. 138-141.

- éditions de textes

  • 1907 : introduction historique, grammaticale et littéraire, analyses et notes de Cicéron, Orationes quatuor (texte latin), Paris, Hachette. Plusieurs rééditions jusqu’en 1915.
  • 1920 : avant-propos à Sainte-Beuve, Madame de Pontivy – Christel, Paris, Société littéraire de France.
  • 1920 : « Remarques » (commentaires en fin de volume) sur Sainte-Beuve, Le Clou d’or – La Pendule, Paris, Société littéraire de France (réédition en 2000 aux éditions Ombres).
  • 1923 : édition critique (introduction historique et littéraire, notes, appendice) de Molière, Les Femmes savantes, Paris, Delalain.
  • 1925 : édition critique de Lamartine, Œuvres choisies disposées d’après l’ordre chronologique, Paris, Hatier. Rééditions en 1939 et 1949.
  • 1926-1927 : notices et notes d’Alexandre Dumas père, Les Trois Mousquetaires (extraits) (2 vol.), Paris, Hatier.
  • 1927 : introduction et notes de Prosper Mérimée, Le Carrosse du Saint-Sacrement – Lettres d’Espagne – Carmen [et autres nouvelles], Paris, Larousse.
  • 1927 : introduction et notes de Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Paris, Larousse.
  • 1927 : introduction à Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne (1830-1833), Paris, Lemarget.
  • 1927 : introduction et notes à Prosper Mérimée, Mateo Falcone [et autres nouvelles], Paris, Larousse.
  • 1928 : édition critique de Victor Hugo, Tristesse d’Olympio (reproduction en fac-similé du manuscrit, avec une étude sur « Victor Hugo, poète du souvenir et de l’amour »), Paris, H. Champion.
  • 1930 : présentation de Victor Hugo, Les Burgraves, Paris, Société des bibliophiles du papier.
  • 1931 : L’Œuvre de Victor Hugo (édition scolaire : choix des textes, notices, notes), Paris, Delagrave (rééditions 1935, 1947, 1950, 1952, 1956).
  • 1933 : notices et notes de Victor Hugo, Hernani, Paris, Delagrave.
  • 1933 : édition critique (établissement du texte, introduction et notes) de Prosper Mérimée, Mosaïque, Paris, H. Champion (cinquième volume des œuvres complètes de Mérimée).
  • 1934 : notices et notes de Victor Hugo, Ruy Blas, Paris, Delagrave. Réédition en 1949.
  • 1936 : Deux livres des « Mémoires d’outre-tombe » (t. I : « Séjour à Venise », t. II : « Madame Récamier »). Édition critique avec notes, notices, variantes, sources, et une « Étude sur la genèse et les manuscrits des Mémoires d’outre-tombe » (thèse complémentaire).
  • 1940 : édition critique (choix, notices et notes) de Poèmes romantiques, Paris, Delagrave. Réédition en 1963.
  • 1942 : La Poésie de Victor Hugo (avec Cécile Daubray) (édition scolaire : choix des textes, notices, notes), Paris, Delagrave. Réédition en 1948.
  • 1942-1948 : édition critique de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe (4 vol.), Paris, Flammarion (dite « édition du centenaire ») (réédition en 1949-1950, 1964, 1982 ; 1969 au Club français du livre ; 1983-1985 chez Tallandier ; 1997 au Grand Livre du mois).
  • 1946-1948 : édition critique de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe (2 vol.) (avec Georges Moulinier), Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade (rééditions en 1951, 1958, 1981, 1983, 1988-1990, 1990-1991 ; en 1964 au Livre de Poche).
  • 1946 : introduction à Gérard de Nerval, Sylvie, suivie de Chansons et légendes du Valois, Angers, Jacques-Petit.
  • 1948 : édition (choix, présentation et annotation des extraits) de Victor Hugo, La Légende des siècles – Première série (extraits), Paris, Delagrave.
  • 1948 : édition critique de Chateaubriand, Mémoires de ma vie, Paris, Wittmann.
  • 1951 : édition critique (introduction, notes, appendices) à Chateaubriand, Lettres à Madame Récamier, Paris, Flammarion (avec le concours d’Emmanuel Beau de Loménie) (réédition en 1998).

- préfaces

  • 1933 : préface à Jean-François Berton, Les Ailes d’Icare, poèmes, Paris, Richard – Lasnier.
  • 1936 : préface à Robert Mattlé, Lamartine voyageur, Paris, E. de Boccard.
  • 1939 : préface à Paul Lacour, Cent fables, Paris, Messein.
  • 1946 : préface à René Duclos, Antonio Salva, Paris, Éditions du Dauphin.
  • 1949 : avant-propos au livre collectif Chateaubriand : le livre du centenaire (Georges Collas, Amédée Outrey et al.), Paris, Flammarion.
  • 1951 : préface à Frances Vernor Guille, François-Victor Hugo et son œuvre, Paris, Nizet.
  • 1959 : préface à Pierre-Simon Ballanche, La Théodicée et la Virginie romaine (éd. Oscar A. Haac), Genève, Droz – Paris, Minard.

- comptes rendus

– Compte rendu de Jean Pommier, Dans les chemins de Baudelaire (1945), Revue d’histoire littéraire de la France, 49e année, n° 3, juillet-septembre 1949, p. 281-283.

- directions d’ouvrages et de numéros de revues

  • 1943 : Lamartine, Correspondance générale de 1830 à 1848, t. 1 : 1830-1833, Paris, Droz, publiée par les élèves de l’École normale supérieure sous la direction de Maurice Levaillant.
  • 1948 : Lamartine, Correspondance générale de 1830 à 1848, t. 2 : 1834-1836, Paris, Droz – Lille, Giard, publiée par les élèves de l’École normale supérieure sous la direction de Maurice Levaillant.
  • 1951 : Problèmes du romantisme, n° 62-63 (avril-septembre) de la Revue des sciences humaines.

-textes divers

(Les nombreux poèmes publiés en revue n’ont pas pu être exhaustivement repérés ; la liste ci-dessous est nécessairement incomplète.)

  • – 1907-1908 : poèmes dans La Revue hebdomadaire.
  • – 1909 (2 janvier) : poème « Ombres grêles » dans La Vie parisienne.
  • – 1910-1934 : Articles de vulgarisation (sur Benjamin Constant…), commentaires sur l’actualité littéraire, articles de critique littéraire, dans Le Figaro.
  • – 1912-1919 : Divers textes dans la revue grand public Je sais tout : « Captivité » (sonnet) en 1912 ; « La tragique histoire d’Antoine et de Cléopâtre » le 1er janvier 1918 et « Le coffre-fort de Monsieur le surintendant » (sur Nicolas Fouquet) le 15 juillet 1918 ; « Lamartine homme d’énergie » le 15 janvier 1918 (articles de vulgarisation).
  • – 1913-1955 : Plusieurs poèmes dans la R2M.
  • – 1913 (8 mars) : nouvelle « Un enlèvement » publiée dans Le Gaulois.
  • – 1914 : Poèmes publiés dans La Revue de Paris.
  • – 1919 (décembre) : poèmes dans La Minerve française.
  • – 1924-1927 : Quelques poèmes dans La Muse française.
  • – 1925 (25 janvier) : « L’étoile », poème publié dans Les Annales politiques et littéraires.
  • – 1934 : « La gloire des autres », poème publié dans l’Annuaire de la Société des bibliophiles du papier.
  • – 1958 : « Derniers soirs » (sonnet), in Journées Albert Samain commémorant le centenaire de la naissance du poète, Lille, Bibliothèque municipale.
  • – 1958 (novembre) : « Napoleon and the Femmes Fatales », Horizon: A Magazine of the Arts, vol. 1, n° 2, , p. 86-89 et p. 142-146 (article de vulgarisation).

b. secondaire

- études

  • – Jean-Albert Bédé, compte rendu de Chateaubriand, Madame Récamier et les « Mémoires d’outre-tombe » et de Deux livres des « Mémoires d’outre-tombe », The Romanic Review, vol. 28, n° 4, déc. 1937, p. 362-367. (Cette recension s’attache longuement à définir la méthode critique de Maurice Levaillant.)
  • – Christophe Charle, « Levaillant (Maurice, Louis), in Christophe Charle, Les Professeurs de la Faculté des Lettres de Paris : dictionnaire biographique (1909-1939), Paris, Publications de l’Institut national de recherche pédgogique, vol. 2, p. 135-137.
  • – Bruno Chaouat, « Restaurer les Mémoires d’outre-tombe : une fiction éditoriale », Romantisme, n° 91, 1996, p. 99-110 (porte notamment sur l’édition des Mémoires par Levaillant).

- hommages

  • – Pierre-Georges Castex, « Maurice Levaillant », Revue d’histoire littéraire de la France, 61e année, n°4, octobre-décembre 1961, p. 521-524. Repris dans Pierre-Georges Castex, Horizons romantiques, Paris, José Corti, 1983.
  • – Jean Pommier, discours prononcé aux funérailles de Maurice Levaillant, Paris, Institut de France, 1961, 4 p. (repris dans Maurice Levaillant in memoriam, voir ci-dessous).
  • ‒ Maurice Levaillant in memoriam, s. d. (1963 ?), s. l.
  • – Pierre Clarac, Notice sur la vie et les travaux de Maurice Levailant (1883-1961), Paris, Institut de France, 1965, 27 p.

- articles de presse

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